Vincent Morieux


Biographie de Vincent MORIEUX
Professeur d’Aïkido

J’ai commencé l’Aïkido en 1968, j’avais 14 ans.

Je pratiquais le judo déjà depuis 4 ans avec Maitre Michel Amado.

J’ai continué à étudier les deux disciplines jusqu’à l’âge de 16 ans pour ensuite ne me consacrer qu’à la pratique de l’Aïkido.

J’ai eu comme professeurs, Maître Jean Greslé et son épouse Jacqueline Greslé, qui enseignaient à Gretz et Tournan.

Ainsi que Maitre Itsuo Tsuda, ce dernier venant régulièrement enseigner le dimanche dans nos dojos.

J’ai commencé moi-même l’enseignement de l’Aïkido vers l’âge de 18 ans en remplaçant mes professeurs.

J’ai suivi de nombreux stages avec Maître Nocquet, Maître Tamura et d’autres experts, pour certains venant du Japon pour des périodes très courtes comme Maitre Kobayashi.

En 1976, Maitre Itsuo Tsuda qui vivait en France depuis quelques années et avait un dojo à Vincennes, est rentré au japon de façon définitive.

Il a souhaité que je le remplace, ce que j’ai fait pendant deux ans.

En 1978, je suis par_ en Guadeloupe à la demande de Maitre Camille Paulin, professeur de Karaté à Pointe à Pitre, pour y instaurer avec lui l’Aïkido sur l’île. J’ai enseigné en Guadeloupe durant un an et demi.

De retour en métropole j’ai repris les cours avec Maître Jean Greslé et son épouse Jacqueline Greslé, tout en enseignant parallèlement à Paris dans des petits dojos, et ce pendant une quinzaine d’années.

Il est vrai qu’on m’a souvent proposé d’enseigner, d’ouvrir « mon école » mais je n’ai jamais désiré avoir un dojo ou une école à moi.

Je suis un nomade de l’Aïkido, que je n’ai jamais cessé de pratiquer et d’enseigner, sans jamais vouloir appartenir ni à une chapelle ni à un style particulier.

Bien sûr, j’ai subi des influences, toutes très intéressantes, certaines me convenant mieux que d’autres, et j’aime à partager, à mélanger, à chercher, à faire des passerelles.

Chaque personne rencontrée, pratiquant expert ou débutant, me fait découvrir des aspects nouveaux de cette discipline et participe à agrandir ma propre recherche et surtout à entretenir quelque chose de « l’émerveillement », face à cette discipline Martiale hors du commun.

Un Art Martial qui préconise la recherche d’une harmonie, pour éviter d’avoir à vaincre ou d’être vaincu (deux notions qui manquent singulièrement de nuance) mérite qu’on l’étudie assidûment.

Ce que j’aime dans l’Aïkido, c’est la créativité qu’il autorise, et s’il y a une vertu qui m’apparait essentielle dans cet Art Martial, c’est bien la notion D’accueil.

L’accueil est une porte d’entrée…

Je suis aujourd’hui à la demande de la section SCGT Aïkido, leur professeur référent depuis 3 ans.